Il y a plusieurs intérprétations pour cette pochette à mon avis.
D’abord, elle colle bien à l’album, l’idée d’un voyage dans le temps. Plusieurs chansons traitent de la notion du temps (“Caugh somewhere...”, “Wasted Yers”, “Stranger in...” “deja-Vu”, “Alexander the Great”) et ils ont choisi d’en faire le thème central au niveau de l’image (pochettes, décors de scène).
Tout commence avec la pochette de “Wasted years” où l’on est à bord d’une machine à remonter le temps. Plusieurs écrans de contrôle montrent différentes périodes de Maiden : l’enfer (Number of the Beast), l’egypte (Powerslave), un cimetière (Live after Death), un stade de foot (Virtual XI) [!--emo&
--][img src=\'style_emoticons/[#EMO_DIR#]/tongue.gif\' border=\'0\' style=\'vertical-align:middle\' alt=\'tongue.gif\' /][!--endemo--] Prémonition ?
La pochette de l’album comporte plusieures choses. Tout d’abord, les multiples références à l’histoire de Maiden au dos (j’y reviendrais), mais surtout, on peut remarquer que la pochette (le recto) à un certain rapport avec celle de “Killers” : on est visiblement au même endroit (le lampadaire par exemple), mais plus tard dans le temps, et la situation est similaire : Eddie vient de buter un gars dont on ne voit plus que la main. Le pistolet lazer ultra bionique je ne sais quoi à remplacé la bonne vielle hache. Autre rapport avec d'anciennes pochettes : la victime ne vient-elle pas d'aracher une affiche de Maiden, comme l'avait fait à ses dépends Margaret Thatcher sur la pochette de "Sanctuary" ?
Donc, ce brave Eddie a beau voyager dans le temps, il n’a pas changé le coquin !
Pour finir avec les visuels, la pochette de “Stranger in...” est également dans la veine, où un Eddie-Clint-Eastwood un peu anachronique se retrouve dans un bar à la Star Wars. On imagine que ça va mal tourner.
On peut y voir aussi un autre sens : ils sentent qu’ils sont à un tournant de leur carrière et jettent donc un petit oeil en arrière. Plusieurs indices :
- Ils viennent juste de sortir leur premier Album Live, ce qui est souvent signe d’une petite pause, genre “c’est l’heure du bilan”.
- Le clip de “Wasted Years” retrace toutes les époques également, avec des extraits des clips précédents.
- La pochette, surtout le dos, retrace les différentes étapes de leur (jeune) carrière. Je laisse à tout le monde la joie de découvrir tous les détails qui sont innombrables. (je conseille à ce propos, à qui s’y intéresse, que rien que pour ça l’aquisition du vinyl s’avère indispensable pour ne pas s’user les yeux sur le Cd où on ne voit pas grand chose).
- A la même époque, ils sortent la vidéo “12 Wasted years” qui retrace leur histoire. Une vidéo du même genre pour la période 1988-2019 serait la bienvenue d’ailleurs. On peut rêver.
- On peut constater que c’est à partir de cet album qu’ils vont arrêter d’en sortir un tous les ans pour passer à tous les deux ans, puis plus espacé encore. J’anticipe, mais peut-être ont-ils déjà cette idée en tête à cette époque. Quasiement tous les membres du groupe sont mariés et peut-être veulent-ils un peu profiter de la vie et ralentir le rythme effreiné des enchainements Albums-Tournées.
- Le tournant est également musical : cet album se démarque vraiment des précédents, surtout au niveau du son, et des compos, plus longues, plus progressives.
Certaines mauvaises langues ont dû y voir le signe qu’ils allaient bientôt s’arreter, ce qui nous fait doucement rigoler aujourd’hui !
Voilà, c'était mon interprétation de la pochette, mais il y en surement d'autres, et d'autres questions restent en suspend. Par exemple, c'est la seule pochette d'album où les membres du groupe apparaissent dessus. Why donc ?
Lib